Ce coin méconnu de Saint-Emilion est palpitant comme la traversée d’une gorge retirée de la civilisation. La ballade ne manque pas d’intérêt avec les ruines pittoresques de ses remparts d’un coté et ses sombres grottes de l’autre. De la minuscule maison géante à la rue des pauvres riches, cette gorge est celle de tous les paradoxes.
Visites Libres

Le Marché au bois | Commentaires : 0
vendredi, octobre 9 2009
Cette petite place calme et retirée tire son nom d’un marché important qui s’y tenait et attirait des centaines de personnes à dates régulières. On peut s’étonner qu’un marché de morceaux de bois ait pu avoir une importance telle qu’il laisse un souvenir durable dans les mémoires émilionnaises.
L’Autre Sanctuaire | Commentaires : 0
samedi, juin 20 2009
Il existe une cité avant la cité, un lieu avec ses églises, ses tombes ouvertes, ses peintures rupestres et sa coupole souterraine. Un Saint-Emilion primitif oublié de tous, fascinant comme un songe sépulcral.
Un Bout de plage anglaise | Commentaires : 1
jeudi, juin 4 2009
La large rue qui relie le bas de la ville à la porte Saint-Martin, et qui lui emprunte son nom, est le plus court chemin depuis le plateau du Mazerat jusqu’à la place du marché. La pente est raide. La descente comme la montée ne manquent pas de piquant, surtout quand les bruines cruelles font briller le pavé glissant. Les gros galets reprennent alors la couleur de la mer celtique dont ils sont un jour sortis. Explications.
L'hôpital et sa chapelle mouvante | Commentaires : 0
mardi, juin 2 2009
Cet imposant bâtiment en retrait de la porte Bouqueyre abritait un hospice et, une chapelle qui, pas à pas, s'est rapprochée de ses murs à cause de l'ivresse des paysans.
Le Théâtre de verdure de la porte Saint Martin | Commentaires : 0
dimanche, mai 31 2009
Une des six portes défendant la cité, la porte Saint-Martin n’offre plus que des vestiges et un petit parc qui mérite une halte. Dans ce nid de verdure, on peut même s’amuser à dénicher le sorcier de Saint-Emilion.
Enquête sur les macarons | Commentaires : 0
dimanche, mai 24 2009
Les macarons de Saint-Emilion étaient réputés dans toute l'Europe. On attribue leur création aux Ursulines du couvent de Saint-Emilion. Entre mythe et réalité, la vérité prend une saveur symbolique.
Les Ursulines, les gendarmes et le vigneron. | Commentaires : 0
samedi, mai 23 2009
Aujourd'hui ensemble ruiné surplombant la Tour du roi, le couvent des Ursulines traversa les vicissitudes de l'Histoire non sans peine.
La Société du linge | Commentaires : 0
dimanche, mai 17 2009
Par les fortes chaleurs d’été, on peut laisser s’égrener des minutes agréables sous la charpente des lavoirs, à écouter le perpétuel bruissement de l’eau. Fabuleuses inventions d’un autre temps, ces espaces offrent une ombre bienfaisante et une humidité rafraichissante.
La Halle désertée | Commentaires : 0
dimanche, mai 10 2009
Extraordinaire église souterraine | Commentaires : 0
samedi, mai 2 2009
Construite dans la falaise et s'enfonçant profondément dans la roche, l'église souterraine de Saint-Emilion est un monument unique en son genre. Rivalisant en beauté et en mystère avec les plus beaux temples souterrains du monde, elle est la perle noire qui justifie le classement de la juridiction au patrimoine mondial de l'humanité.
Le Petit pont aérien | Commentaires : 0
mercredi, avril 8 2009
Et si la septième porte de Saint-Emilion, la porte de la Cadène, était tout simplement un mythe ?
L’Anomalie qui fit basculer l’Histoire. | Commentaires : 0
mardi, avril 7 2009
Nous sommes le 14 janvier 1792 à Paris, un brouillard gris dépose son givre sur les arbres dénudés. Dans les rangs de la Convention, on fait servir un bouillon chaud. Un homme élégant de 34 ans, aux traits fins et au regard perçant, gravit les quelques marches qui séparent l’assemblée de la tribune. Son ascension est observée en silence. Cet homme, c’est Elie Marguerite Guadet. Hier, enfant jouant avec ses camarades dans les rues de Saint-Emilion, aujourd’hui chef de file des Girondins aux côtés de Gensonné et Vergniaud.
Le Champignon de pierre | Commentaires : 0
samedi, mars 7 2009
De la plus faible des six portes qui défendaient la ville, il ne reste rien qu’un drôle d’édifice isolé au bout de la place Bouqueyre.
Le Chevalier au cloître | Commentaires : 0
jeudi, mars 5 2009
Que l’on entre par la porte de la nef de l’église ou par celle de l’office de tourisme, ancien doyenné du couvent, on est immédiatement saisi par l’atmosphère particulière du cloître. Son retrait en marge de l’agitation du monde, la rupture soudaine qu’il opère avec le temps du siècle, sont autant de qualités qui contribuent à faire de ce lieu un espace privilégié. Si on arrive tôt le matin, ou tard le soir, ou encore hors des hautes saisons touristiques, on bénéficie d’un luxe inouï : celui d’avoir le cloître pour soi. La visite dans un silence méditatif ouvre des espaces intérieurs. Même si, par aventure, une autre personne profite de ces instants de calme et de solitude, c’est en général une agréable rencontre gravée par un sourire ou par quelques mots complices. En ce lieu singulier, les âmes se croisent et parfois se nouent.
Le Message des murs | Commentaires : 0
mardi, février 24 2009
Alors que beaucoup d’églises furent décorées de peintures après leur construction, il était prévu dans la conception architecturale de la collégiale d’extraordinaires décorations qui ont été réalisées au cours du long chantier de construction, à partir de 1240. Elles nous offrent un fascinant regard sur l’inspiration des artistes aquitains du moyen âge et l’une d’entre elles pose une vraie énigme.
Dans le Mystère de la Collégiale | Commentaires : 0
mardi, février 24 2009
L’église collégiale de Saint-Emilion est une des plus belles et des plus grandes de Gironde. Commencée au XIIe siècle, elle fut considérablement agrandie au début du XIVe siècle, lorsque le pape Clément V plaça à la tête des chanoines son neveu Gaillard de la Mothe. Au fil de ses chantiers, l’église s’enrichit de nombreux symboles. Nous vous livrons ici le secret de quelques uns de ses codes...
Le Logis aux Deux Visages | Commentaires : 0
jeudi, février 19 2009
Le logis de Malet est un véritable patchwork des siècles, il symbolise à lui seul les grandes étapes de l’histoire architecturale de la cité. Côté douves, le logis s’élève sur un mur du rempart du XIIe siècle, la partie centrale avec son toit pentu est du XVe siècle, les créneaux ont été ajoutés au XVIe siècle, tandis que la façade coté ville est XVIIIe. Le bâtiment possédait une tourelle donnant sur la ville, on l’a malheureusement détruite pour accoler le bâtiment au milieu du XIXe siècle. C’est la partie qui s’avance vers la collégiale et qui faisait jadis office d’extension de l’école.
Le Lièvre et le Chou | Commentaires : 0
lundi, février 16 2009
Un grand mur jaillissant des terres complantées de vignes, c’est tout ce qui reste d’un important couvent dominicain, témoin de l’intense activité spirituelle, culturelle et politique de la cité.
Des Cordeliers à Satan | Commentaires : 0
mardi, février 3 2009
Le couvent des Cordeliers a connu deux époques. Une occupation sans discontinuité du moyen-âge à la Révolution puis l’abandon aux grandes solitudes d’une cité désertée et ruinée. Recouvert par le lierre et défoncé par les racines, le couvent se repeuplait d’une faune noctambule composée d’amoureux éperdus, de romantiques exaltés et de gothiques mystiques.
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